mercredi 7 juillet 2010

Nos souvenirs sont le revers de nos espoirs.


Comment dire, je crois que je n'ai plus de vie, que je n'ai plus d'avenir, que je n'ai plus rien. Plus rien ne me tente, et ne rien faire encore moins. C'est comme si j'étais retournée à la case départ, tout ce que je fais n'aurais donc servi rien ? Il faut croire que oui; je me sens aussi vide qu'il y a quelques mois. Je ne mange plus, ne dors plus, ne vis plus. Que je sois vivante ou morte, rien ne changerais.
Et chaque fois, je m'enthousiasme et quelques jours plus tard l'espoir de te voir meurt. Tout ces faux espoirs me tue. J'aimerais tant te voir, loin des yeux, loin du cœur ? Je t'aime toujours autant mais ne pas te voir, te parler et rire vraiment, m'attriste plus que tout. Les meilleurs instants de ma vie, je l'ai est vécu à tes côtés.

"  Rien n'est vrai, rien n'est faux ; tout est songe et mensonge, Illusion du cœur qu'un vain espoir prolonge. Nos seules vérités, hommes, sont nos douleurs." 

Une nuit, j'ai rêvée que tu mourrais. Après quelques détails sanglants je me rappelle encore du vide présent autour de moi. Ma vie était trouble, les larmes de ta mort brouillaient ma vue, te savoir loin de moi me fesait perdre toute notion de l'équilibre. Oui car sans toi je ne suis rien, ma vie n'est rien. Je suis seule. Quand j'imagine ma vie sans toi, un poids vient peser sur mon cœur, il se fait de plus en plus lourd, il coupe mon souffle. Sans toi je m'essouffle puis, je m'étouffe. Je ne souhaite qu'une chose alors, te rejoindre.

jeudi 1 juillet 2010

Vide

Plus les années passent, plus les personnes que j'aime s'éloignent et plus je me retrouve seule. Ton départ m'attriste plus que tout, je t'aime, tu as été mon amie, ma soeur, ma confidente et même si je t'aime toujours, je ne peux m'empecher de me dire que l'on ne se reverra jamais. Je suis pessimiste c'est vrai, mais la vie m'a rendu comme ça. Hier j'ai compris qu'il fallait que je fasse de ma vie ce que j'ai toujours souhaitée quelle soit sombre et heureuse. La gentille meurt, la vrai retrouve la vie. Maintenant ce ne sera que drogues, alcool, fêtes, toutes ces choses qui me rendent bien. Je vais enfin vivre, et meme si je sais que ce sera court, ce sera bon, libérateur, parfait. Je range mes peurs et mes angoisses et dis bienvenue à mes démons que j'avais enfuie au plus profond de mon être. Je vous aimes tous, et vous m'avez manqué. Depuis une semaine je sors et je revis. " Il est doux de se croire malheureux, quand on n'est vide et ennuyé ". Si De Musset le dis, je le crois. Le bonheur arrivera t-il enfin ? Pourquoi pas, je le sens venir d'ici.