mercredi 3 novembre 2010

Dans toutes les larmes s'attarde un espoir.


Demain, les cours reprennent: ça me déprime, j'étais tellement bien pendant ces vacances, je passais mes journées et soirées a boire, fumer, embrasser. Je me sentais enfin vivante, surement comme je n'ai jamais était. C'est comme si j'étais libérée, que je pouvais faire ce que je voulais quand je le voulais sans conséquences aucune. Mais, quelque chose me perturbe, je repense a ma vie depuis quelques mois et je me rend compte que la cigarette, le sexe et l'alcool deviennent de plus en plus présents, surement trop. Et pourtant, je continue encore et encore, c'est les seuls moyens que j'ai trouver pour m'évader, oublier le passé, profiter du présent, ne pas penser a un futur inexistant. Plus les jours passent, plus tes appels m'oppressent, tu me menaces, je fais comme si je m'en foutais, mais une fois que tu as raccroché, mes mains tremblent et mes yeux pleurent. Je me rend compte que je tiens plus a la vie que je ne le croyais, que si tu devais me tuer, je me sentirais frustrée, pleines de regrets de tout ce que je n'ai pas fait. Je te remercie malgré tout, grâce a toi, j'ai enfin compris que je tenais plus a la vie que je ne le croyais. A présent, je profite de chaque seconde au lieu de me morfondre seule dans ma chambre emplie de fumée. Je crois que, ce qui me rend vivant est ce qui me tue de jour en jour. Une taffe, une gorgée, un ex un peu trop nerveux et menaçant, tout ça me blesse, m'oppresse et me donne l'envie de continuer a vivre.

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